Voici les dernières traces de nos créations pour le Projet PTT… Depuis, le projet s’appelle prétentieusement Street Art City (capitale autoproclamée du Street Art), et toutes nos œuvres ont été recouvertes en blanc… Enfin !

Après avoir travaillé avec le Collectif ENDtoEND plusieurs mois bénévolement sur le site du projet, nous avons décidé de quitter cette mascarade au mois de Mai 2016, lorsque nous avons enfin pu connaitre toutes les ambitions commerciales et politiques du projet ainsi que l’utilisation de notre travail… ambitions à l’opposé de ce que les organisateurs nous avaient proposé au début du projet : la création d’une oeuvre monumentale, et pas un supermarché du “street art” financé par des subventions et du rêve…

Les raisons de notre départ d’un projet qui fait rêver ?

Le manque de respect et de transparence des organisateurs envers nous et notre travail. Etre considéré comme un larbin et être dénigré par des pseudos mécènes et experts quand ils ont eu ce qu’ils voulaient, on laisse cette place à ceux qui la désire..

Depuis notre départ du projet, nous avons eu la surprise d’être accueilli par un huissier de justice lorsque nous avons voulu récupérer notre matériel, reçu une mise en demeure pour cesser toutes publications sur le projet, reçu des mails plus que douteux sans compter les petites insultes, et nous avons été accusé de vol de site internet que j’ai codé personnellement en plus de payer l’hébergement et le nom de domaine du site internet avec la trésorerie du collectif ENDtoEND…
Il ne faut pas oublier la rétention de toiles réalisées pour le concept carré blanc où nous devions recevoir 50% en cas de vente… ainsi que d’autres toiles qui n’ont pas été réalisées in situ et dont nous n’avons plus de nouvelles…

Je souhaite bon courage aux Artistes qui vont et veulent participer à ce projet !

Et au revoir Gilles le commercial, Sylvie le cerveau et Laurent “l’expert”.

DEFT

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L’article sur facebook :
www.facebook.com/le-projet-ptt-est-mort/
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Édit. 03/2017: Nous avons pu récupérer nos toiles mais pas l’ensemble des œuvres. Street Art City n’a finalement pas effacé toutes nos créations (à l’intérieur du bâtiment) .